C’est un chiffre qui donne le vertige : 1.400 milliards de dollars. C’est le montant que les Émirats arabes unis ont promis d’investir aux États-Unis sur les dix prochaines années et 179 milliards d’emblée. Le président américain, revenu aux commandes depuis janvier, récolte ici les fruits de sa diplomatie économique offensive. Dans le même temps, Donald Trump a laissé une porte ouverte à Téhéran dans le dossier du nucléaire iranien.
Les priorités affichées par Abou Dhabi sont claires : l’énergie, les technologies avancées et l’intelligence artificielle. Ce n’est pas un chèque en blanc, mais un engagement stratégique dans les secteurs jugés décisifs par Washington – et potentiellement critiques pour la souveraineté occidentale.
Le projet-phare ? La construction, en partenariat avec des entreprises américaines comme Nvidia, d’un immense centre de données dédié à l’IA dans la capitale émiratie. Capacité initiale : 1 GW, extensible à 5. Une giga-usine numérique pour former les futurs modèles d’intelligence artificielle à l’échelle mondiale. On parle déjà d’un “cluster IA” du Golfe, entièrement adossé à la tech US.
Mais ce n’est pas tout. ADNOC, le géant pétrolier d’État, a précisé que les investissements du Golfe dans l’énergie américaine grimperont à 440 milliards de dollars d’ici 2035. Objectif : muscler les filières du gaz naturel liquéfié, de l’hydrogène et de la captation carbone. ExxonMobil, Oxy et d’autres « majors » sont dans la boucle.
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