Le président américain a affirmé lundi que la Russie et l’Ukraine allaient « démarrer immédiatement des négociations » pour un cessez-le-feu, à l’issue d’un échange téléphonique avec Vladimir Poutine. « La conversation s’est très bien passée », a déclaré la président américain, ajoutant sur son réseau Truth Social : « Que le processus commence ! ».
Le président russe a qualifié l’échange téléphonique d’hier d’ « utile » et évoqué un « possible traité de paix », soulignant la nécessité de « trouver des compromis ». Il s’est également dit prêt à travailler sur un mémorandum avec Kiev.
Donald Trump, qui milite depuis déjà bien avant le début de son nouveau mandat pour une fin rapide du conflit, n’a toutefois pas obtenu le cessez-le-feu immédiat qu’il appelait de ses vœux. Selon un haut responsable ukrainien, il s’était entretenu avec Volodymyr Zelensky avant son appel à Poutine, puis l’a recontacté ensuite, ainsi que plusieurs dirigeants européens, comme Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Georgia Meloni ou Ursula von der Leyen, pour les tenir au courant de l’avancée du processus. Le président américain a également affirmé que le Vatican pourrait accueillir les futures négociations.
Vendredi, des pourparlers à Istanbul entre Ukrainiens et Russes – les premiers depuis 2022, n’ont pas permis de toucher à des avancées substantielles. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a ainsi lancé plus de 270 drones munis d’explosifs sur l’Ukraine, un record selon Kiev.
Malgré la poursuite des combats, Poutine a estimé lundi que les discussions avançaient « dans la bonne voie ». Reste à savoir si la bonne volonté de paix évoquée par Moscou se concrétisera. Le président ukrainien, de son côté, reste prudent et rappelle que seule une paix juste et durable est envisageable.
La rédaction
(Photo Belgaimage)
