C’est un vent nouveau, discret mais décisif, qui souffle sur le Vatican. Depuis l’élection de Léon XIV en mai 2025, les observateurs attentifs notent un changement de ton, de style et de gouvernance. Sans fracasser l’héritage de François, son prédécesseur au pontificat, Léon XIV imprime peu à peu sa marque. Une « rupture tranquille » – mais assumée – s’opère au cœur de l’Église catholique.
Premier signal visible : la tenue du nouveau souverain pontife. Si François avait rompu avec la tradition en refusant la mozzetta rouge bordée d’hermine et en optant pour une croix pectorale en fer, Léon XIV a réintroduit une certaine solennité vestimentaire. Sans ostentation, il renoue avec les codes historiques de la papauté : étole brodée, souliers rouges et chasuble richement décorée lors des grandes célébrations. Un retour à une liturgie plus codifiée, plus « verticale », qui ravit les défenseurs de la tradition.
Léon XIV a également quitté la modeste résidence Sainte-Marthe, privilégiée par François, pour réintégrer les appartements pontificaux du palais apostolique. Un geste à forte portée symbolique. Là où François voulait incarner l’humilité du « pasteur parmi les brebis », Léon XIV semble vouloir réaffirmer l’autorité et la dimension institutionnelle du successeur de Pierre. Un changement interprété par beaucoup comme un signal de recentrage sur la verticalité du pouvoir spirituel, dans une époque troublée. De même, il a été communiqué que le Pape Léon XIV ira à nouveau au palais de Castel Gandolfo une partie du mois de juillet et d’août. Il rompt ainsi avec le Pape François, qui restait au Vatican tout l’été et qui avait transformé le palais de vacances des Papes en musée.
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