Le Révérend Dr Johnnie Moore, président exécutif de la Gaza Humanitarian Foundation, était à Bruxelles pour défendre ce qui devrait être une évidence : distribuer de la nourriture, gratuitement, aux Gazaouis. À ceux qui voudraient l’en empêcher, il répond chiffres en main, exemples concrets à l’appui. Et accuse : le vrai obstacle à l’aide, ce n’est pas la guerre. C’est l’ONU. C’est le Hamas. Et c’est une bureaucratie qui préfère le désastre à la remise en question.
Invité par l’Europe Israel Press Association (EIPA) et l’American Middle East Press Association (AMEPA), le Révérend Dr Johnnie Moore s’est exprimé au Brussels Press Club pour une conférence de presse d’une intensité peu commune. Il dirige la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), un organisme américain né d’une déclaration du président Trump en mai 2025 : « Les Gazaouis sont maltraités par le Hamas. Les États-Unis vont agir. »
Un homme, une fondation, une mission simple
L’objectif de GHF est limpide : fournir chaque jour, gratuitement, des repas à ceux qui ont faim. En un mois : 55 millions de repas livrés, soit plus de 2 millions par jour. Ce ne sont pas des paroles, mais des camions, des boîtes, des calories. Et derrière, une équipe mixte : des logisticiens américains, européens, et des Gazaouis. Douze d’entre eux ont été éliminés par le Hamas. Assassinat ciblé. Transportés à l’hôpital. Refus de soins. « Ils savaient les risques, mais ils les ont pris. Ce sont des héros », a dit Moore.
Quand la guerre s’est intensifiée entre Israël et l’Iran, Moore raconte que ses volontaires n’ont pas fui. Au contraire. Ils sont entrés à Gaza de nuit, pendant les tirs de missiles, pour anticiper une fermeture des points de passage. « On ne pouvait pas attendre un cessez-le-feu. Les gens avaient faim maintenant. »
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.