Donald Trump estime qu’il y a une chance sur deux que les États-Unis parviennent à un accord commercial avec l’Union européenne avant le 1er août, date à laquelle pourraient entrer en vigueur des droits de douane de 30 % sur les importations européennes. « Je dirais que nous avons des chances à 50-50 — peut-être même moins », a déclaré vendredi le président américain, juste avant de s’envoler pour l’Écosse.
Le ton est plus réservé qu’il ne l’était la veille. Trump avait alors assuré être « en bonne voie pour conclure un très bon accord » avec Bruxelles, ajoutant que « l’UE veut vraiment trouver un terrain d’entente ». La Commission européenne avait de son côté évoqué un compromis « à portée de main ».
Mais depuis que la Maison Blanche a brandi, le 12 juillet, la menace de lourdes taxes douanières, les négociations n’ont cessé d’alterner entre avancées et blocages. Pour se préparer à une éventuelle impasse, les Européens ont déjà prévu des mesures de rétorsion : des représailles à hauteur de 93 milliards d’euros sur des produits américains pourraient être déclenchées si Washington applique ses surtaxes.
Discussions tous azimuts
Dans le même temps, Donald Trump a évoqué les discussions en cours avec d’autres partenaires commerciaux. Il a affirmé qu’un début d’accord avec la Chine était en cours d’élaboration. Des représentants des deux pays doivent se retrouver à Stockholm la semaine prochaine pour un troisième cycle de négociations. L’actuelle trêve commerciale avec Pékin prendra fin le 12 août.
En revanche, les échanges avec le Canada semblent au point mort. « Nous n’avons pas eu beaucoup de chance avec eux », a commenté Trump, laissant entendre qu’Ottawa pourrait être soumis à des droits de douane de 35 % en l’absence d’accord. « Ce ne sont même pas vraiment des négociations », a-t-il déploré.
La rédaction.
(Photo Belgaimage)