Le président des États-Unis estime que les chances d’échec du sommet de ce jour en Alaska, où il rencontrera Vladimir Poutine, s’élève à « 25% ». De son côté, Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine, dit « avoir bon espoir ».
Interrogé par Fox News Radio sur les chances de voir le sommet d’Anchorage porter ses fruits, le président américain a estimé que « cette rencontre (allait) ouvrir la voie à une autre mais il y a 25% de chances (qu’elle) ne soit pas un succès », a-t-il prévenu. Il a par ailleurs fait savoir – soulagement pour les Européens – que tout dénouement du conflit devait nécessairement passer par une rencontre tripartite avec Volodymyr Zelensky : « la seconde rencontre sera très, très importante, car ce sera une rencontre où ils passeront un accord. Et je ne veux pas utiliser le terme ‘se partager les choses’, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant-donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires », a-t-il estimé.
Rubio « confiant »
Le secrétaire d’État Marco Rubio, de son côté, s’est déclaré optimiste : « comme l’a indiqué le président, son objectif est de rencontrer M. Poutine afin de se faire rapidement une idée de la possibilité d’aboutir à la paix », a déclaré M. Rubio à des journalistes au département d’État, en marge d’une réunion avec le Paraguay. « Le président lui a déjà parlé, je crois, à quatre reprises au téléphone. Il estimait important de le voir désormais en personne, de le regarder dans les yeux et de mesurer ce qui est envisageable et ce qui ne l’est pas », a-t-il poursuivi.
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