Il a fuité sur les réseaux sociaux que la police néerlandaise disposait d’un guide destiné à surveiller les opinions exprimées par de simples citoyens en ligne. Dans ce document, les victimes de l’“affaire des allocations familiales” (Toeslagenaffaire) sont présentées comme des complotistes et des personnes radicalisées. Un texte qui fait fortement penser à une police de la pensée surveillant les citoyens pour leurs opinions.
Le document en question s’intitule « Reconnaître, interpréter, agir : théories du complot et pensée anti-institutionnelle ». Sa révélation a suscité une vive indignation, à juste titre. Cela soulève plusieurs questions.
D’abord : pourquoi la police doit-elle se mêler des opinions de simples citoyens, même exprimées sur les réseaux sociaux ? Ensuite : lorsque le document a fuité, la hiérarchie policière a été prise de court et s’est inquiétée de l’image que cela pouvait donner « hors contexte » à la population.
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