Palantir est une entreprise américaine qui développe des logiciels pour les services de renseignement et la défense. C’est une vedette de Wall Street avec des gains boursiers considérables, mais aussi une société qui inquiète à juste titre les défenseurs des droits de l’homme. Leur logiciel d’IA permet en effet de croiser en un instant les réseaux sociaux avec des données officielles pour dresser le profil de n’importe quel citoyen. Ce qui frappe, ce n’est pas tant que le gouvernement néerlandais ait acheté ce logiciel, mais qu’il l’ait fait en secret.
Sur les réseaux sociaux, Palantir est l’un de ces géants auxquels les complotistes attribuent toutes sortes d’influences néfastes. Mais ce n’est apparemment pas la raison qui a poussé les autorités néerlandaises à acquérir le logiciel dans la discrétion.
Dans une lettre adressée au Parlement, le ministre démissionnaire David van Weel (Justice et Sécurité) a révélé que la police utilise Palantir. L’information a suscité un certain émoi aux Pays-Bas. Le député Pepijn Van Houwelingen (FVD) avait interrogé le gouvernement et reçu, le 20 août, une courte réponse accompagnée d’une annexe qui contenait des éléments préoccupants pour qui s’inquiète de la protection de la vie privée.
Un logiciel qui inquiète les défenseurs des droits de l’homme
De quoi s’agit-il ? Palantir fournit un logiciel d’intelligence artificielle capable d’analyser d’immenses volumes de données. L’entreprise affirme pouvoir combiner ces informations pour établir des profils détaillés d’individus, afin de cartographier voire de prédire leur comportement. Le discours commercial promet que le logiciel a déjà permis d’identifier des fraudeurs ou des terroristes. Les experts en droits humains, eux, restent beaucoup plus nuancés.
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