Le comité ministériel restreint est finalement parvenu, dans la nuit de lundi à mardi, à un compromis sur la position belge face au conflit israélo-palestinien, malgré les réticences du MR et, dans une moindre mesure, de la N-VA. Cet accord prévoit un ensemble de sanctions contre le Hamas et Israël, ainsi que, pièce-maîtresse, la reconnaissance d’un État palestinien. Ce texte, s’il constitue un revirement (contraint ?) pour les deux plus grands partis de la coalition gouvernementale, permet d’éviter une crise politique au sein de celle-ci.
La Belgique a pris le pli de désigner des ennemis au sein des « deux camps » pour mieux justifier d’une assise morale permettant d’avancer vers une reconnaissance de la Palestine. Les ministres de la droite religieuse du gouvernement israélien Ben Gvir et Smotrich sont déclarés persona non grata sur le sol belge. Même sanction contre les cadres du Hamas, mouvement terroriste à l’origine des évènements tragiques du 7 octobre 2023.
Le gouvernement élargit aussi l’interdiction d’exportation et de transit de matériel militaire à destination d’Israël. La Belgique plaidera pour que les Régions appliquent la même logique, et soutiendra à Bruxelles une suspension des volets commerciaux de l’accord d’association UE–Israël.
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