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Ancien prisonnier du Hamas, Rami Aman dénonce les compromissions d’Al Jazeera, de l’UNWRA et d’Amnesty International

par Rédaction

Il s’appelle Rami Aman. À Gaza, son nom est synonyme de courage. Fondateur du Gaza Youth Committee, il a passé des mois dans les geôles du Hamas pour avoir osé tendre la main à de jeunes Israéliens. Aujourd’hui, grâce au soutien d’ONG internationales et de diplomates qui ont porté son nom jusqu’à l’ONU, il parle enfin librement. Son témoignage, recueilli par l’ONG genevoise UN Watch, jette une lumière crue sur l’étouffement des voix pacifistes, la mainmise du Hamas sur tous les aspects de la vie quotidienne et la compromission d’institutions internationales censées aider la population civile comme l’UNWRA et certains médias comme Al Jazeera.

Tout commence en avril 2020. Alors que la pandémie de Covid-19 paralyse le monde, Aman organise une conférence Zoom entre une dizaine de Gazaouis et près de 300 Israéliens. Le thème ? Partager des idées pour affronter la crise sanitaire. Aucun débat sur les frontières, aucun plan de paix secret. Juste un échange humain, par-delà les barbelés et les murs. Mais dans la bande de Gaza dirigée par le Hamas, même cette discussion anodine est un crime. Deux jours plus tard, une journaliste affiliée à Amnesty International, Hind Khoudary, dénonce publiquement l’initiative en taguant directement les autorités du Hamas sur Facebook. Le mouvement islamiste ne tarde pas : Aman est arrêté, puis enfermé. Son tort ? Avoir voulu briser le mur du silence.

Hamas : la paix interdite

Le récit de Rami Aman est glaçant. Selon lui, le Hamas impose un contrôle total sur les médias et la société civile. Les manifestations pacifiques qui appellent à la fin de la guerre ou à un avenir différent sont interdites, étouffées, invisibles. « Nous pouvions rassembler des milliers de personnes dans la rue, aucun média local n’osait le montrer », raconte-t-il. À l’inverse, les caméras sont systématiquement tournées vers Israël, là où la contestation est tolérée. L’objectif est clair : détourner l’attention et maintenir Gaza dans un état permanent de victimisation.

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