Dans son ingérence sans limites, le gouvernement flamand a ressorti la semaine dernière une sorte de monstre du Loch Ness : la transition protéique. Un plan de la Commission européenne et du Département Environnement. Cette fois, ils ont donné à la nouvelle campagne un slogan pour le moins étrange : « Green Deal Protein Shift in our plate 2.0 ». Le message est que le Flamand ne doit plus manger de viande, ou en tout cas nettement moins.
À peine trois mois plus tôt, le ministre flamand de l’Agriculture Jo Brouns (CD&V) fulminait encore contre ce paternalisme et aux attaques perpétrées contre le « juteux steak ». Mais, sous la pression de la Commission européenne et de son administration de l’Environnement, il doit désormais aller prêcher des slogans comme « La production de viande est très polluante pour l’environnement ».
Le lubrifiant de toute cette histoire, ce sont les statistiques. À savoir que le Flamand ne tire que 42,6 % de ses protéines de sources végétales… alors que l’objectif flamand est de 60 % d’ici 2030. L’administration flamande a donc fixé arbitrairement un pourcentage pour déterminer combien de protéines consommées devraient provenir de sources végétales.
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