La Chambre a rejeté en fin de semaine deux résolutions d’Ecolo/Groen et du PS visant à reconnaître officiellement un génocide à Gaza. Un vote attendu, mais lourd de symboles. Derrière les postures, une réalité : la majorité des partis belges refusent de s’engager dans une qualification juridique qui relève avant tout de la Cour internationale de Justice.
Dans l’hémicycle, la gauche a joué la carte de l’émotion. Pierre-Yves Dermagne (PS) a fustigé « les abstentions coupables », Rajae Maouane (Ecolo) a exhorté à « reconnaître ce qui se passe à Gaza ». Groen a même invoqué des experts de l’ONU venus qualifier les atrocités de génocide. Mais ces discours ne masquent pas une faiblesse juridique : qualifier un génocide est une décision de justice, pas un slogan politique.
Des critiques… mais pas d’adhésion
Plusieurs partis de la coalition ont d’ailleurs exprimé leurs réserves. Les Engagés ont reproché l’absence de référence aux massacres du 7 octobre 2023, où le Hamas a délibérément tué des civils israéliens. Pour Benoît Lutgen, « il n’y a pas de doute sur la volonté génocidaire d’Israël », mais la même intention existe aussi dans le chef du Hamas – ce que les textes éludaient.
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