Le 1er septembre dernier, Léa Salamé a pris les commandes du « 20 Heures » de France 2, succédant à Anne-Sophie Lapix, remerciée en fin de saison. Le bilan de ce premier mois ressemble davantage à une série de mésaventures qu’à une prise de fonction triomphale.
C’était l’un des grands paris de la rentrée médiatique : installer Léa Salamé à la présentation du journal de 20h de France 2, le rendez-vous phare de l’information télévisée. Léa Salamé avait jusque-là plutôt incarné des émissions de divertissement liées à l’actualité. Cela n’a pas découragé les patrons de France Télévisions. La journaliste, connue pour son style incisif et ses interviews politiques sur France Inter et dans Quelle Époque !, peine à trouver sa place dans l’exercice plus solennel et rythmé du journal télévisé. Là où l’autorité et la neutralité sont attendues, son ton jugé trop personnel et parfois professoral déroute une partie du public. Plusieurs éditorialistes soulignent un « manque de gravité » dans sa façon d’aborder certains sujets.
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