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« Je ne fais pas de la politique pour être aimée » : Valérie Glatigny assume les coupes dans l’enseignement

par Rédaction
Photo Belgaimage

La ministre francophone de l’Éducation défend une décision impopulaire au nom de la responsabilité budgétaire.

Invitée ce lundi 13 octobre sur LN24 et LN Radio dans le Café sans filtre de Maxime Binet, Valérie Glatigny (MR) a justifié les récentes coupes budgétaires décidées par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. « Il s’agit de la plus grosse part du budget, dont 85 % sont des salaires. Le pouvoir d’achat des enseignants a été préservé », a-t-elle expliqué, assurant qu’aucun secteur n’avait été totalement épargné.

La ministre reconnaît des mesures difficiles, mais nécessaires : « Un salaire de prof sur cinq est aujourd’hui payé à crédit. On dépense plus que ce que l’on a, la situation devient intenable. » Selon elle, ces économies permettront à terme de « dégager de nouvelles marges pour réinvestir dans l’école ».

Face à la colère grandissante dans le monde enseignant et à l’annonce de grèves à venir, Valérie Glatigny se dit déterminée : « Je ne fais pas de la politique pour être aimée, mais pour prendre des décisions à la hauteur de la situation. »

Une déclaration qui ne calme pas l’opposition, laquelle dénonce une atteinte directe à la qualité de l’enseignement et une « erreur de priorité » dans un contexte déjà tendu pour les professeurs et les établissements scolaires.

La Rédaction

(Photo Belgaimage)

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