Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, scènes d’allégresse, embrassades et drapeaux. La libération clôt un calvaire de 738 jours — mais une partie des dépouilles n’a pas encore été rendue.
La rumeur a d’abord couru, puis les haut-parleurs l’ont confirmé : tous les otages encore en vie sont libres. À Tel-Aviv, la « place des Otages » est devenue le théâtre d’une catharsis nationale. Des milliers de personnes y ont accueilli la nouvelle, mêlant larmes, chants et étreintes. Reportages et témoignages concordent : après deux ans d’angoisse, Israël respire, même si la respiration reste courte pour les familles qui attendent encore le retour des morts.
La santé des otages avant tout
Dans la matinée, la Croix-Rouge a récupéré les captifs en deux convois. Selon RTL, à 11 h 04, il n’y avait plus aucun otage vivant à Gaza. Très vite, les hélicoptères ont transporté les libérés vers des hôpitaux pour des bilans complets. D’après RFI, l’état de santé général est meilleur qu’attendu, même si certains présentent des séquelles visibles. La scène la plus partagée montre Bar Kuperstein serrant son père Tal dans ses bras — un père qui, victime d’un AVC il y a cinq ans, avait réappris à parler et réussi à se lever pour l’accueillir. L’image, racontée par Paris Match et le Times of Israel, a symbolisé l’obstination des familles. Un autre otage très symbolique, Éviatar David, 22 ans, devenu l’un des visages les plus connus du drame, est en vie, et a raconté avoir été forcé par le Hamas à creuser sa propre tombe avant d’être miraculeusement libéré, symbole d’une génération marquée à jamais par l’horreur mais encore debout.
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