Pour Benoît Lutgen, la désinformation gangrène le débat public. L’élu des Engagés dénonce une opposition qui « verse dans l’intoxication » et des syndicats trop perméables à certains partis politiques. Il en appelle à un retour au dialogue et à la raison.
Le député-bourgmestre de Bastogne, Benoît Lutgen, appelle à une politique de réformes assumées et à un débat public plus exigeant.
21News : On vient d’annoncer trois jours de grève nationale, votre sentiment ?
Benoît Lutgen : La concertation doit l’emporter sur les grèves à répétition, qui compliquent sérieusement le fonctionnement de l’économie. Quand j’entends les petites entreprises, elles sont directement pénalisées par un pays qui s’arrête deux ou trois jours. Chaque grève a un coût, et quand il manque ne fût-ce que quelques personnes, rien ne peut se dérouler normalement. Je ne conteste évidemment pas le droit de grève, c’est un principe fondamental, mais il doit être utilisé avec parcimonie. J’appelle les organisations syndicales, tout comme le gouvernement, à privilégier le dialogue plutôt que des actions de ce type, coûteuses sur le plan économique et dont les effets finissent souvent par retomber sur les travailleurs eux-mêmes. Mais encore faut-il que les syndicats restent dans leur rôle.
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