Le gouvernement fédéral a scellé un accord budgétaire pluriannuel que le MR présente comme “juste et équilibré”, combinant assainissement des finances publiques, protection du pouvoir d’achat et soutien aux entreprises.
Le MR revendique d’abord un verrou essentiel : aucune hausse des taux généraux de TVA. Le “prix du caddie” reste inchangé, l’indexation est garantie pour 100 % des travailleurs avec correction sociale, et la réforme fiscale est anticipée pour augmenter les salaires nets. Les adaptations se limitent à des changements ciblés, notamment en Horeca pour le “takeaway”, tandis que les accises sur l’électricité diminuent.
Le budget confirme aussi les 100 mesures de l’accord d’été : réforme des pensions, introduction de la taxe sur les plus-values, flexibilisation du marché du travail. Les “épaules larges” sont mises à contribution via une hausse de la taxe sur les comptes-titres et du taux VVPR bis (de 15 à 18 %), contribution jugée raisonnable. Le salaire minimum augmentera également de 35 euros au 1er avril 2026.
Énergie, PME et activation des inactifs
L’accord mise sur l’activation de 100.000 malades de longue durée via une réforme complète du suivi de l’invalidité : contrôles renforcés, responsabilisation de tous les régimes et réorientation des moyens vers ceux qui en ont réellement besoin.
En énergie, la norme énergétique est consolidée, le prix de l’électricité abaissé pour ménages et PME, et le choix nucléaire pleinement assumé : refinancement des passifs, sécurisation du projet RECUMO, renforcement des moyens de l’IRE et financement accru des dispositifs BE WATT et AD Énergie.
Le gouvernement approuve également un “Plan PME 2025” pour 1,2 million d’indépendants et petites entreprises : 8,5 millions d’euros dès 2026, puis 15 millions annuels à partir de 2028, avec 80 mesures visant “plus d’opportunités, moins d’obstacles” et l’introduction d’un droit au congé parental pour les indépendants. Les flexi-jobs sont généralisés à tous les secteurs et leur plafond annuel relevé de 12.000 à 18.000 euros, pour répondre à la demande des employeurs comme des travailleurs.
Harrison du Bus
(BELGA PHOTO DIRK WAEM)