Le Premier Ministre Bart De Wever (N-VA) a donné un large entretien à nos confrères de LN24 pour l’émission « Bonsoir Le Club ».
Il n’a pas hésité à parler de la situation budgétaire catastrophique dans laquelle se trouve le gouvernement : « Il y a toujours beaucoup à faire. Le bilan de la Vivaldi, c’est le Titanic, donc ma tâche est titanesque. Parfois, cela m’empêche de m’endormir. Quand je pense au solde budgétaire, c’est infernal. Le budget dont on a hérité fait qu’on coule vers le fond. »
Il espère que l’électeur lui donnera un second mandat pour réaliser les réformes structurelles nécessaires à réaliser, tellement elles sont nécessaires. Un seul mandat ne suffira pas pour faire toutes les réformes, selon lui. « C’est impossible ».
Le signal des électeurs wallons
Le Premier ministre est également revenu sur la volonté de changer complètement de politique en matière de chômage et de limiter à 2 ans les allocations : « Pour la Wallonie et Bruxelles, la limitation du chômage dans le temps est une mesure favorable. Car on est le seul pays en Europe où le chômage comme choix de vie est encore possible, avec des personnes qui font le choix de s’installer dans l’assistanat, dans l’état comme on le connaît. », a-t-il commenté.
Bart De Wever est revenu aussi sur son idée de scinder le plus possible de matière entre les régions du pays. S’il dit qu’il reste favorable aux changements institutionnels, il pense qu’ils seront moins nécessaires si la Wallonie se redresse. Il a été très positivement surpris du signal clair de l’électeur en Wallonie pour changer de cap. Ainsi déclare-t-il : « La vraie fin du pays est le différentiel entre les deux parties du pays qui devient intenable. […] Vous connaissez mes convictions institutionnelles, je pense qu’il faut faire une réforme de l’État, mais pour l’instant je profite de l’occasion qui m’a été offerte par les électeurs wallons qui ont aussi envoyé un signal clair pour le changement. »
La Rédaction
(Photo : Hans Lucas Collection)
