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Bouchez : « Le monopole de la violence est aujourd’hui à gauche »

par A.G.

Après les violences survenues lors de l’hommage à Jean Gol à l’Université de Liège, le président du MR, Georges-Louis Bouchez annonce des plaintes, une offensive contre la mouvance antifa et un appel à réaffirmer la fierté nationale via notamment le drapeau belge.

Les événements de Liège, à l’occasion de l’hommage à Jean Gol, ont marqué un tournant inquiétant. « La profanation de sa tombe, la perturbation violente de notre cérémonie, les agressions contre nos militants et nos collaborateurs, tout cela est inacceptable dans une démocratie », a déclaré Georges-Louis Bouchez sur X.

Le président du MR décrit une soirée d’une rare tension : des personnes âgées molestées, des sous-traitants frappés et insultés, des élus et collaborateurs pris pour cible par des projectiles. Six policiers ont été blessés dans les affrontements. « Quelles que soient les opinions, la violence ne doit jamais être une réponse », insiste Bouchez, rappelant que des croix gammées ont même été taguées sur les vêtements de militantes libérales.

Offensive judiciaire et politique

Face à ces faits, le MR annonce une riposte sur plusieurs fronts.

  • Plainte : des actions seront introduites par le parti et par les militants agressés. Les nombreuses images de la soirée permettront d’identifier les auteurs.
  • Lutte contre l’antifa : Bouchez entend agir au parlement et au gouvernement pour dissoudre cette organisation qu’il qualifie de « structure au procédé fasciste », considérée comme « le plus grand danger pour notre démocratie » par son usage systématique de la violence.
  • Réaffirmation des symboles : constatant l’utilisation récurrente du drapeau palestinien comme signe de ralliement de l’extrême gauche, Bouchez plaide pour un retour en force du drapeau belge dans l’espace public, afin de « réinstaurer la fierté de notre pays, de nos valeurs et de notre identité ».

« Le monopole de la violence est à gauche »

Le président libéral appelle ses homologues de gauche à assumer leur part de responsabilité. « Ceux qui dénoncent sans cesse l’extrême droite doivent avoir le courage de reconnaître que, dans les faits, le monopole de la violence politique est aujourd’hui totalement à gauche », tranche-t-il.

Il vise en particulier une ancienne secrétaire d’État, Sarah Schlitz, qui s’est publiquement réjouie des violences. « On ne peut pas rire quand des militants paient physiquement le prix de leur engagement », martèle-t-il. Bouchez interpelle aussi l’Université de Liège, regrettant la présence de professeurs dans la foule des opposants : « Un lieu de savoir et de liberté d’expression doit privilégier les mots, pas les coups. »

« Nous n’abandonnerons pas le terrain »

Malgré les violences, le président du MR affirme que son parti ne cédera pas : « Nous ferons plus de conférences, nous irons encore davantage au contact. Ils ne nous impressionnent pas, ils ne nous feront pas taire. Plus que jamais, nous serons fiers d’être des libéraux. »

Il conclut en remerciant les forces de police pour leur engagement et leur courage : « Grâce à elles, nous avons pu maintenir l’ordre public et surtout protéger la liberté la plus précieuse : la liberté d’expression. »

A.G.

(Photo Belga : Hatim Kaghat)

Principales mesures contre la violence en politique :

  • Plaintes contre l’ensemble des auteurs.
  • Dissolution des Antifa car ils utilisent des méthodes de fasciste.
  • Place du drapeau belge dans l’espace public.
  • Appel à mes homologues de gauche à respecter la démocratie et ses règles.
  • Appel aux autorités de l’ULiège face au comportement de certains membres du corps académique.
  • Renforcement et augmentation de nos activités.

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