Plus de vingt-quatre heures après le spectaculaire braquage survenu au Louvre dimanche matin, l’enquête suit son cours. Le musée est resté fermé lundi par mesure de sécurité. La direction du musée a démenti l’information selon laquelle une société israélienne de sécurité aurait participé à l’enquête.
Une enquête d’envergure menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB) et l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) est en cours pour identifier les auteurs du cambriolage audacieux de dimanche matin au musée du Louvre. Selon la procureure de Paris, un commando de quatre personnes est toujours activement recherché. Sur le terrain, une soixantaine d’enquêteurs s’emploient à reconstituer le déroulé des faits et à identifier les membres du groupe. Le ministre français de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a affirmé dès dimanche que les enquêteurs disposaient déjà de plusieurs éléments et d’un itinéraire de fuite probable.
Parmi les indices retrouvés sur les lieux ou à proximité : un casque, un chalumeau, un talkie-walkie, de l’essence, une couverture, ainsi que la couronne de l’impératrice Eugénie, tombée au sol lors du vol. Un gilet jaune, appartenant selon les premiers relevés à l’un des malfaiteurs, a également été découvert à deux kilomètres du musée. Les enquêteurs privilégient désormais la piste d’un vol soigneusement préparé, et s’intéressent aux réseaux de revente et de blanchiment susceptibles d’avoir facilité l’écoulement des bijoux volés.
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