Selon SudInfo, qui consacre un dossier complet à ce phénomène endémique dans la capitale, près de 40 fusillades ont été recensées depuis le début de l’année à Bruxelles qui devient la 2e ville européenne la plus endeuillée derrière Naples mais désormais devant Marseille.
Depuis janvier, 37 fusillades ont endeuillé Bruxelles. Des règlements de comptes liés au trafic de drogue, des attaques en plein jour et des victimes parfois innocentes traduisent un climat de violence armée qui ne faiblit pas.
Dernier épisode en date : un homme cagoulé retrouvé mort dans une camionnette accidentée, samedi dernier, dans un parking souterrain d’Evere, abattu par balles. Ce fait divers s’ajoute à une liste déjà longue : 89 fusillades avaient été enregistrées l’an passé, faisant 13 morts.
Le début d’année a été marqué par des scènes spectaculaires : tirs à la Kalachnikov dans le métro Clemenceau, exécution au Peterbos, attaques à trottinette en plein boulevard ou en plein centre-ville. La capitale belge figure désormais parmi les villes européennes les plus touchées par la violence armée, derrière Naples mais devant Marseille, selon un rapport du Vlaams Vredesinstituut.
La Rédaction
Photo : Belgaimage.