La situation à Bruxelles ne cesse de s’aggraver en matière d’insécurité. Parfois, quelques images suffisent à expliquer la situation. Un bref aperçu d’un incident survenu à quelques mètres de l’entrée de la Gare du Midi circule sur TikTok et Facebook.
Il y a deux ans, un grand nettoyage y a eu lieu sous l’impulsion du gouvernement fédéral, mené par la ministre de l’Intérieur de l’époque, Verlinden (CD&V). L’une des raisons était un article de journal sur des touristes flamands qui avaient été dévalisés un soir. Comme à son habitude, le ministre-président Vervoort a brillé par son absence lors de la visite de la ministre Verlinden.
La vidéo en question est assez unique, car elle a été tournée dans le cadre d’un service de streaming par un influenceur mexicain bien connu. Il s’apprêtait à annoncer quelque chose au monde lorsqu’un homme plutôt agressif a tenté de le dévaliser brutalement. Il a échoué, concluant son attaque par un coup de genou dans les jambes du mexicain, après quoi il est parti calmement. Apparemment, il ne se souciait pas d’avoir été filmé. Il n’est pas novice non plus. Parmi les réactions à l’agression filmée, une personne a reconnu l’agresseur comme étant celui qui lui avait volé son téléphone il y a quelque temps.
Rien n’a changé à la Gare du Midi. Ce n’est pas vraiment dangereux, jusqu’à ce qu’on ait le malheur de croiser ce joyeux braqueur ou l’un de ses complices. Le vaste espace autour de la gare et des arrêts de tram est devenu un dortoir pour les sans-abri. Ils baignent dans une odeur âcre d’urine. Les immenses bâtiments de la SNCB le long de l’avenue Fonsny sont vides depuis des années. La rénovation a été reportée de quelques années, les comités de quartier trouvant, non sans raison, les projets trop mégalomane. Mais cela rend ce qui devrait être la porte d’entrée des visiteurs de Bruxelles particulièrement peu attrayant et potentiellement dangereux, comme l’influenceur mexicain l’a personnellement constaté.
Évidemment, aucune réaction indignée n’est venu de la part des politiciens. Ils ont continué à chanter à l’unisson : « Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien »…
Une opinion de Luckas Vander Taelen
