Le ministère israélien des Affaires étrangères a vivement réagi, jeudi, au rapport d’Amnesty International accusant le Hamas de crimes contre l’humanité lors de l’attaque du 7 octobre 2023 et dans les événements qui ont suivi. Selon la diplomatie israélienne, ce document est « bien loin de refléter toute l’ampleur des atrocités horribles » commises par le mouvement islamiste palestinien.
Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), le porte-parole des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, affirme que « les horreurs perpétrées par le Hamas et par des civils palestiniens le 7 octobre et après sont d’une telle gravité que même une organisation biaisée comme Amnesty International n’a pas pu les ignorer ». Il reproche en outre à l’ONG d’avoir attendu « plus de deux ans » avant de se pencher sur « les crimes odieux du Hamas ».
Amnesty International, qui avait déjà qualifié de crimes de guerre l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël, a pour la première fois estimé jeudi que le mouvement s’était également rendu coupable de crimes contre l’humanité ce jour-là et par la suite, notamment à l’encontre des otages détenus à Gaza.
Le Hamas a immédiatement rejeté ces conclusions. Dans un communiqué diffusé jeudi, le mouvement islamiste accuse Amnesty de relayer « des mensonges » et des « allégations du gouvernement d’occupation » israélien, en particulier concernant les accusations de viols, de violences sexuelles et de mauvais traitements infligés aux prisonniers.
La rédaction
(Israël estime que le rapport d’Amnesty minimise l’ampleur des atrocités du Hamas
Le ministère israélien des Affaires étrangères a vivement réagi, jeudi, au rapport d’Amnesty International accusant le Hamas de crimes contre l’humanité lors de l’attaque du 7 octobre 2023 et dans les événements qui ont suivi. Selon la diplomatie israélienne, ce document est « bien loin de refléter toute l’ampleur des atrocités horribles » commises par le mouvement islamiste palestinien.
Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), le porte-parole des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, affirme que « les horreurs perpétrées par le Hamas et par des civils palestiniens le 7 octobre et après sont d’une telle gravité que même une organisation biaisée comme Amnesty International n’a pas pu les ignorer ». Il reproche en outre à l’ONG d’avoir attendu « plus de deux ans » avant de se pencher sur « les crimes odieux du Hamas ».
Amnesty International, qui avait déjà qualifié de crimes de guerre l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël, a pour la première fois estimé jeudi que le mouvement s’était également rendu coupable de crimes contre l’humanité ce jour-là et par la suite, notamment à l’encontre des otages détenus à Gaza.
Le Hamas a immédiatement rejeté ces conclusions. Dans un communiqué diffusé jeudi, le mouvement islamiste accuse Amnesty de relayer « des mensonges » et des « allégations du gouvernement d’occupation » israélien, en particulier concernant les accusations de viols, de violences sexuelles et de mauvais traitements infligés aux prisonniers.
La rédaction
(Jack GUEZ / AFP)