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Le New York Times, dans un éditorial, soutient « qu’il n’y a pas de génocide à Gaza »

par Maxence Dozin

Le quotidien américain, dont on peut estimer qu’il n’est généralement pas partisan des politiques menées dans l’enclave par l’administration de l’Etat hébreu, affirme, sous la plume de Bret Stephens, « qu’Israël ne commet pas de génocide à Gaza ». Morceaux choisis.

« Israël ne commet manifestement pas de génocide », soutient sans ambages Bret Stephens. « Le génocide », rappelle-t-il, « (est) un terme juridiquement précis et moralement lourd, défini par la convention des Nations unies sur le génocide comme l’« intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel ».Notez les mots « intention » et « en tant que tel ». « Le génocide », analyse-t-il, « ne signifie pas simplement « trop de morts civiles » — un fait tragique dans presque toutes les guerres, y compris celle de Gaza. Il s’agit d’exterminer une catégorie de personnes pour la seule raison qu’elles en font partie ».

« (…) des opérations humanitaires mal conçues, des soldats nerveux, des frappes mal ciblées ou des propos vindicatifs de politiciens ne constituent pas un génocide. Ce sont les dimensions tragiques habituelles de la guerre » – Bret Stephens, New York Times, sur la guerre à Gaza

Le journaliste américain ne nie pas l’ampleur des souffrances vécues par le peuple gazaoui, ni l’ampleur des destructions « effectivement immenses ». « Il est légitime », soutient-il, « Il est légitime de poser des questions sur les tactiques employées par Israël, notamment récemment avec le système chaotique de distribution alimentaire qu’il a tenté de mettre en place pour priver le Hamas du contrôle des vivres. Et pratiquement aucune armée dans l’histoire n’est entrée en guerre sans que certains de ses soldats commettent des crimes de guerre. Cela vaut pour Israël dans ce conflit — comme pour les États-Unis dans presque toutes leurs guerres, y compris la Seconde Guerre mondiale, où certains membres de la « plus grande génération » ont bombardé des écoles par erreur ou assassiné des prisonniers de guerre de sang-froid ». « Mais », relève-t-il, « des opérations humanitaires mal conçues, des soldats nerveux, des frappes mal ciblées ou des propos vindicatifs de politiciens ne constituent pas un génocide. Ce sont les dimensions tragiques habituelles de la guerre ».

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