La rectrice de l’Université libre de Bruxelles, Annemie Schaus, a été huée dimanche 7 septembre lors de la cérémonie en hommage à Andrée Geulen, résistante bruxelloise qui sauva près de 300 enfants juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a expliqué son émotion à la RTBF ce 12 septembre.
L’événement se tenait à Ixelles, où l’ancienne rue Edmond Picard, du nom d’un antisémite notoire, a été rebaptisée en l’honneur de la Juste parmi les Nations.
Venue en tant que proche de la famille et représentante de l’université, Annemie Schaus a été prise à partie, notamment par le bourgmestre d’Uccle Boris Dilliès (MR), qui a pointé un climat jugé hostile à Israël à l’ULB. Émue, la rectrice a confié ce vendredi sur La Première (RTBF) avoir quitté les lieux car « c’était trop dur ». Elle a tenu à rappeler que « l’université n’est pas antisémite » et a rejeté toute complaisance envers de tels actes.
Dans un communiqué, la famille Geulen-Herscovici a dénoncé une « instrumentalisation regrettable » de la cérémonie, estimant que Boris Dilliès avait « insulté » la rectrice en politisant un moment de mémoire. L’élu s’est défendu en expliquant n’avoir fait que relayer l’inquiétude d’une partie de la communauté juive bruxelloise.
L’ULB fait l’objets de critiques quant à sa gestion de l’entrisme musulman dans l’établissement et a récemment approuvé le choix des étudiants en droit de l’ULB de choisir comme marraine de promotion l’activiste franco-palestinienne Rima Hassan.
(Source : 7sur7, RTBF)