Si un accord de cessez-le-feu voit le jour en Ukraine, vingt-six se sont engagés à prendre part à une « force de réassurance » en y déployant des troupes sur place, a annoncé jeudi le président français Emmanuel Macron. La forme du soutien américain, elle, se fait attendre. L’Italie, de son côté, à décliné l’offre, précisant qu’elle pouvait « soutenir un éventuel cessez-le-feu par le biais d’initiatives de surveillance et de formation à l’extérieur des frontières ukrainiennes ».
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a vu dans ces évolutions, et « pour la première fois depuis longtemps », « (une) première avancée concrète aussi sérieuse ». M. Zelensky a par ailleurs estimé « nécessaire » l’éventualité d’une rencontre avec Vladimir Poutine, précisant en revanche que, « pour l’instant, nous ne voyons aucune volonté de leur part de mettre fin à la guerre ».
Moscou, de son côté, juge, par la voix de la porte-parole de sa diplomatie, « absolument inacceptables » les garanties de sécurité exigées par l’Ukraine. « La Russie n’a pas l’intention de discuter d’une intervention étrangère en Ukraine, qui serait fondamentalement inacceptable et saperait toute forme de sécurité, sous quelque forme ou format que ce soit », a conclu cette dernière.
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