Nous avons demandé à ChatGPT 4.o (version payante) quelles professions sont les plus impactées par l’Intelligence artificielle. Le Bot d’OpenAI estime que “l’intelligence artificielle et l’automatisation transforment profondément le marché du travail. Les professions reposant sur des tâches répétitives ou standardisées sont les plus vulnérables, tandis que celles nécessitant du jugement, de la créativité ou une forte interaction humaine sont mieux protégées. Cette évolution impacte tous les secteurs, y compris la médecine, la politique et l’administration publique.” Attention : l’IA se trompe régulièrement.
Nulle réflexion sur l’emploi, le chômage, les retraites (payées par l’emploi), les soins de santé ne peut désormais se faire sans intégrer la dimension de l’IA.
Selon une analyse de l’IA elle-même, celles-ci menace en premier lieu les professions impliquant des tâches répétitives et prévisibles. Les caissiers, téléopérateurs et agents administratifs sont parmi les plus touchés, remplacés par des systèmes automatisés. De même, les métiers liés à la saisie de données et à l’archivage sont en voie de disparition, les bases de données intelligentes et la reconnaissance optique de caractères prenant le relais.
Dans le domaine journalistique, l’IA peut déjà générer des articles factuels, rendant les reporters spécialisés dans le simple compte-rendu moins indispensables. Dans les services financiers, l’analyse de données et la gestion budgétaire sont de plus en plus confiées à des algorithmes, menaçant certains postes de comptables et d’analystes financiers. Toutefois, ces métiers ne disparaîtront pas totalement, car les décisions stratégiques nécessitent toujours un contrôle humain.
Radiologues et anesthésistes impactés
Les professions médicales sont également en pleine transformation. La radiologie est fortement impactée, l’IA étant capable d’analyser les images avec une précision souvent supérieure à celle des humains. Les anesthésistes sont également concernés par l’automatisation des dosages et la surveillance des patients durant une intervention. En revanche, certaines spécialités résistent mieux. Les psychiatres, par exemple, ne peuvent être remplacés par une machine en raison de la complexité des interactions humaines et des spécificités de chaque patient. Les médecins généralistes restent essentiels pour l’accompagnement des patients et la prise en charge globale des maladies.
Dans le domaine chirurgical, la robotique assiste déjà certains actes, notamment en orthopédie, mais elle ne remplace pas encore totalement la main humaine, notamment pour les décisions en temps réel lors des opérations. Les cardiologues et gastro-entérologues bénéficient d’une assistance accrue, mais les diagnostics complexes et le suivi des patients nécessitent toujours leur expertise.
Le CEO reste, mais le COO est en danger
L’impact de l’IA sur les fonctions dirigeantes est plus nuancé. Les CEO ne disparaîtront pas, leur rôle étant fondé sur la vision stratégique, la gestion des relations humaines et la capacité à prendre des décisions dans des environnements incertains. Toutefois, les directions financières et opérationnelles sont plus exposées à l’automatisation, car elles reposent sur l’analyse de données et la prévision budgétaire, domaines où l’IA excelle. Plutôt qu’un remplacement, c’est une transformation du rôle des dirigeants qui se profile, avec une intégration croissante d’outils d’aide à la décision.
Les hommes politiques, quant à eux, sont parmi les moins menacés. Leur légitimité repose sur le suffrage universel, un élément que l’IA ne peut remplacer. De plus, la gestion des crises et la négociation politique nécessitent une flexibilité et une capacité d’adaptation que les machines ne possèdent pas. Toutefois, l’IA joue déjà un rôle dans l’analyse des tendances électorales, la rédaction de discours et la gestion des campagnes.
Gros impact sur les fonctionnaires
L’administration publique est également en mutation. Les agents administratifs et les contrôleurs fiscaux de premier niveau sont fortement impactés par l’automatisation, tandis que les juges administratifs et les gestionnaires de ressources humaines voient leur travail transformé, l’IA les assistant dans l’analyse des dossiers. En revanche, les enseignants, travailleurs sociaux et agents des forces de l’ordre sont peu menacés, leur rôle impliquant un contact humain et une prise de décision qui restent difficilement automatisables.
L’IA modifie profondément le monde du travail, mais plutôt qu’un remplacement total, elle entraîne une transformation des rôles et des missions. Les métiers les plus exposés sont ceux qui reposent sur des tâches standardisées, tandis que ceux nécessitant de la créativité, du jugement humain ou une interaction sociale directe résistent mieux. L’avenir du travail se dessine ainsi autour d’une complémentarité entre l’humain et l’IA, avec un recentrage des professions sur des missions à forte valeur ajoutée.
La Rédaction (avec ChatGPT)
En résumé :
Métiers très menacés (80-100 %) : forte automatisation à court terme
Les emplois liés à la saisie de données, au support client ou à la gestion transactionnelle sont parmi les premiers impactés. Les caissiers, les téléopérateurs et les agents administratifs sont remplacés par des interfaces automatisées. Les experts-comptables et les analystes de données de premier niveau voient leur travail largement pris en charge par des logiciels.
Métiers moyennement menacés (40-80 %) : forte transformation mais maintien humain
Certaines professions, comme les journalistes spécialisés dans le reporting simple, les graphistes de base ou les avocats rédacteurs de contrats, sont partiellement automatisées par l’IA. Les professions médicales axées sur l’analyse de données, comme les radiologues, subissent une mutation avec des systèmes capables d’assister ou d’effectuer une grande partie des tâches techniques.
Métiers peu menacés (10-40 %) : assistance IA mais intervention humaine indispensable
Les professions nécessitant de la créativité, une prise de décision complexe ou une interaction humaine directe sont mieux protégées. Les enseignants, les psychologues, les artisans et les métiers de la santé en contact avec les patients conservent une valeur unique. Les développeurs informatiques évoluent également vers des rôles de supervision et d’optimisation des outils générés par l’IA.