La classe politique française a parlé d’une voix face à cet acte, stigmatisant une entreprise « barbare ».
Tué en 2006 au simple motif d’être juif, et donc, supposaient ses ravisseurs, riche, Ilan Halimi, jeune vendeur de téléphones portables, a vu sa mémoire bafouillée lorsqu’un ou plusieurs individus ont abattu l’olivier qui lui rendait hommage.
Les hommes et femmes politiques n’ont pas tardé à dénoncer cet acte, alors que s’accroissent en France les actes antisémites. «Abattre l’arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c’est chercher à le tuer une deuxième fois », a réagi Emmanuel Macron sur « X ». « Il n’en sera rien : la Nation n’oubliera pas cet enfant de France mort parce que Juif. Tous les moyens sont déployés pour punir cet acte de haine. Face à l’antisémitisme : la République, toujours intransigeante ».
Plusieurs autres personnalités du monde politique français, de Raphaël Glucksmann à Elisabeth Borne en passant à François Bayrou, ont également réagi.
Maxence Dozin
(BERTRAND LANGLOIS / AFP)
Des représentants de tous les bords politiques ont dénoncé cet acte malveillant qui fait écho à la poussée de la haine antisémite en France, déjà à l’origine du meurtre du jeune homme, en 2006.