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Mathilde Panot (LFI) déclenche une tempête politique en proposant le désarmement de la police municipale et la fin de la vidéosurveillance

par Rédaction

À moins d’un an des élections municipales de 2026, une déclaration de Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l’Assemblée nationale, a provoqué une véritable onde de choc dans le paysage politique. Invitée ce dimanche sur BFMTV, la députée du Val-de-Marne a affirmé que les maires LFI élus au prochain scrutin désarmeraient les polices municipales dans les villes où elles sont actuellement armées, et qu’ils démantèleraient les systèmes de vidéosurveillance, jugés « liberticides » par le mouvement.

Des propos qui ont immédiatement suscité une avalanche de réactions, à droite comme au sein même du camp progressiste. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, n’a pas tardé à réagir via le réseau X : « Traduction : avec cette gauche, vous n’aurez plus le droit à la sécurité. La gauche sans le peuple ». Un tacle frontal, alors que les tensions s’exacerbent entre les différentes sensibilités politiques en vue de la présidentielle de 2027.

Édouard Philippe, maire du Havre et candidat déclaré à l’Élysée, a lui aussi critiqué fermement la proposition : « Aux électeurs de ne pas tomber dans ce piège idéologique », a-t-il mis en garde. Du côté des Républicains, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a dénoncé une prise de position « irresponsable » qui, selon elle, « sacrifie la sécurité des habitants sur l’autel de dogmes radicaux ». « On comprend mieux pourquoi ils s’allient aux communistes pour faire tomber notre bouclier de sécurité. Aux municipales, nous mettrons tout en œuvre pour leur barrer la route », a-t-elle martelé.

Mais la polémique ne s’arrête pas aux frontières de la droite. À gauche aussi, certaines voix s’élèvent pour désavouer Mathilde Panot. Michaël Delafosse, maire socialiste de Montpellier et fervent opposant aux Insoumis, a répliqué sans ménagement : « L’armement de la police municipale est indispensable pour garantir la sécurité de nos concitoyens et permettre aux agents d’intervenir efficacement, parfois en première ligne », a-t-il écrit. Il a également défendu l’usage de la vidéoprotection, expliquant qu’elle « facilite le travail d’enquête de la police nationale et permet de rendre justice aux victimes sous contrôle de l’autorité judiciaire ».

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