À peine lancées, les négociations bruxelloises pour former un gouvernement à six partis patinent déjà. La faute à une question non tranchée : la N-VA est-elle dans la majorité ou non ? Dimanche, Georges-Louis Bouchez (MR) annonçait un accord à six (MR, PS, Engagés, Groen, Vooruit, Open VLD), promettant enfin une sortie de l’impasse. Mais le flou entretenu autour du rôle de la N-VA fait éclater les divergences. Des bilatérales se poursuivent tout de même.
La stratégie du président du MR consistait à faire croire à la N-VA qu’elle aurait un rôle dans la majorité, tout en assurant au PS qu’elle n’en ferait pas partie. Le compromis consistait à céder un poste de secrétaire d’État à une personnalité « N-VA compatible » mais non encartée, pour s’assurer du soutien nationaliste au Parlement bruxellois. Ambiguïté fatale : lundi, une réunion plénière prévue à 15h a été annulée. Le PS, en apprenant la présence d’un collaborateur N-VA, a claqué la porte. « On ne négocie pas à 6,5 », tranche une source socialiste.
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