Après l’annonce d’un terrain d’entente sur la coalition qui dirigera Bruxelles, les six partenaires pressentis devaient se retrouver cet après-midi pour entamer les discussions. Mais, pour l’instant, seules des réunions bilatérales sont prévues.
Les représentants des six formations pressenties pour former un gouvernement bruxellois ne se sont pas encore assis autour d’une table. Dans un premier temps, à différentes sources, une réunion était annoncée à 15 heures ce lundi. Dans la matinée, les trois partis néerlandophones censés constituer la future majorité (Groen, Vooruit et l’Open vld) se sont vus au cabinet de la ministre Groen Elke Van den Brandt en compagnie de la représentante de la N-VA, Cieltje Van Achter. « Pour nous, c’est très important que la majorité qui a été formée au mois de novembre soit respectée et qu’on trouve un bon accord », a déclaré cette dernière à plusieurs médias.
Des réunions bilatérales en attendant la plénière
La « solution créative » de Georges-Louis Bouchez prévoit que le MR cède, sur son quota, un poste de secrétaire d’État à une personne de la société civile « compatible avec la N-VA ». Reste à matérialiser la présence de la N-VA dans ces négociations de formation. Dans la foulée de la réunion des partis flamands, aucune table ronde avec les partis francophones concernés (MR, PS, Engagés) n’a été confirmée.
Depuis lors, plusieurs sources font état de la tenue de réunions bilatérales. Celles-ci sont jugées nécessaires pour s’assurer au préalable « que tout le monde a compris la même chose », selon un négociateur cité par Belga. Le chef de file des Engagés Christophe De Beukelaer doit s’entretenir avec le président du MR dans le courant de l’après-midi. Reste à voir si ces piétinements permettront, comme l’espéraient encore les négociateurs hier, d’arriver à la mise en place d’un gouvernement bruxellois avant la Fête nationale.
La Rédaction
(Photo Belga Marius Burgelman : le négociateur Open vld Frédéric De Gucht)
