Des universitaires dénoncent une résolution biaisée de l’Association internationale des chercheurs sur les génocides qui accuse Israël de génocide à Gaza.
L’accusation de génocide contre Israël est déplacée, affirment plus de cent spécialistes du droit international, de l’histoire de l’Holocauste et de l’étude des génocides. Dans une lettre ouverte, ils demandent à l’International Association of Genocide Scholars (IAGS) de retirer sa résolution accusant Israël de commettre un génocide à Gaza. Pour eux, le texte n’est pas seulement inexact : il dilue la notion même de génocide et menace la crédibilité de toute une discipline.
L’argument central est juridique. Le crime de génocide, rappellent-ils, exige un élément intentionnel très précis, le dolus specialis : la volonté de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Or la résolution de l’IAGS, votée à peine par 129 membres sur plus de 500, ne respecte pas ce critère. Elle repose sur des inférences, des amalgames et des statistiques brutes, sans démontrer l’intention spécifique exigée par la Convention de 1948.
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