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Trump opère un spectaculaire revirement sur l’Ukraine ; la Russie réagit

par A.G.

Selon l’Associated Press, Donald Trump a surpris mardi en affirmant qu’il croyait désormais possible pour l’Ukraine de « reconquérir tous les territoires perdus face à la Russie ». Le président américain, qui appelait jusqu’ici Kyiv à faire des concessions, a annoncé ce revirement après une rencontre avec Volodymyr Zelensky en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, puis lors d’un entretien avec Emmanuel Macron.

« Avec le soutien financier de l’Europe et, surtout, de l’OTAN, le retour aux frontières d’avant-guerre est une option réelle », a écrit Trump sur ses réseaux sociaux. Cette volte-face est un succès diplomatique pour Zelensky, qui exhorte depuis des mois Washington à maintenir la pression sur Vladimir Poutine. Elle balaie aussi les doutes suscités par les précédentes déclarations de Trump, qui avaient semé l’inquiétude en Ukraine et en Europe. « Trump est à lui seul un game changer », a commenté le président ukrainien après leur échange à New York.

Un « tigre de papier »

Parallèlement, la Russie a réagi, par la voix du porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, aux propos de Donald Trump la qualifiant de « tigre de papier ». M. Peskov a assuré mercredi que son pays était « stable », et « conserve sa stabilité économique », alors même que le président américain a cherché lors de son discours devant les Nations Unie à stigmatiser l’Inde et la Chine pour « sustenter » l’économie russe par leurs achats d’hydrocarbures. M. Peskov a néanmoins ajouté que « la Russie faisait face à des tensions et des problèmes dans différents secteurs de l’économie ».

Sur le fond, et pour parler du conflit qui oppose son pays l’Ukraine, le porte-parole du Kremlin a affirmé que la Russie désirait « (poursuivre son) opération militaire spéciale pour assurer (ses) intérêts et atteindre le objectifs que (…) le président de (son pays a établis dès le début. Et nous agissons ainsi pour le présent et l’avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir. Nous n’avons donc pas d’autre alternative », a-t-il conclu.

A.G.

(Photo Belgaimage)

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