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L’ancien chef de cabinet de Didier Reynders violemment agressé à Liège. Témoignage exclusif

par Maxence Dozin

La soirée d’hommages à Jean Gol, entamée de la pire des manières avec la découverte de sa tombe profanée, s’est poursuivie par une soirée marquée par des violences en marge de la conférence organisée en sa mémoire. Jean-Claude Laes, ancien chef de cabinet de Didier Reynders, a ainsi subi une agression. Il nous raconte.

21News : Pouvez-vous un peu nous expliquer les évènements ayant mené à votre agression ?

Jean-Claude Laes : Comme vous le savez, la journée d’avant-hier était consacrée à la mémoire de Jean Gol, décédé il y a tout juste trente ans. Cet hommage devait notamment se traduire par une séance académique d’hommage à l’université de Liège. Vous n’êtes pas sans savoir ce qui s’est passé au cimetière où la tombe de M. Gol a été profanée par des gens mus par des motivations antisémites – ce que le Roi a par ailleurs jugé utile, et de façon opportune je crois, de dénoncer.

Quant à la soirée, j’y suis moi-même arrivé vers 6h30. Lorsque j’ai voulu pénétrer dans l’enceinte par l’entrée principale de l’université, il y avait des tas de gens qui étaient massés devant – environ 300 personnes – avec des drapeaux de différents types, palestiniens entre autres. Nous avons tenté de passer et nous nous sommes engagés entre ces gens, qui nous conspuaient, en m’insultant, sans violence physique toutefois, en criant des slogans de type « rentrez chez vous, fachos ! ».

Mais en arrivant près de la porte d’entrée, des barrière « nadar » avaient été posées, pour notamment empêcher toute cette foule de rentrer. J’ai été bloqué, j’ai dû rebrousser chemin, et c’est à ce moment-là que cela a mal tourné. Le ton des manifestants s’est alors durci, certains se sont rapprochés très près de moi, menaçants. Ensuite, d’autres se sont rapprochés, me donnant des coups de genoux dans les jambes. Et puis après, deux autres personnes cachées dans un second cercle ont surgi, et j’ai pris un coup de poing dans la figure. Alors que je hâtais le pas pour sortir de ce bourbier, on m’a aspergé de liquides, jeté des pommes pourries, et puis plus loin, d’autres ont encore voulu nous prendre à partie. 

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