À Wall Street, quelques valeurs technologiques vedettes ont subi un fameux coup de mou cette semaine, dans un contexte de mises en garde contre une surévaluation. Sont-elles vraiment devenues trop chères et faut-il s’en détourner ?
L’indice Standard & Poors 500, mesure de la bourse américaine, s’est inscrit dans le rouge pour le quatrième jour consécutif mercredi, une tendance qui s’est prolongée ce jeudi. Rien d’exceptionnel, loin s’en faut, mais on tique un peu quand on s’aperçoit que, mardi par exemple, plus de 350 des 500 actions qui le composent se sont inscrites en progrès. La conclusion est limpide : ce sont des actions pesant lourd qui ont causé le repli. Des vedettes technologiques, sans doute ? Oui, en effet !
Quand le pape de l’IA affirme que c’est trop cher…
Nvidia, l’empereur des semi-conducteurs, a perdu 3,5 % mardi (et autant mercredi matin, avant de se reprendre), ce qui ne passe pas inaperçu, pas plus que les 5,4 % de repli de son confrère AMD. Bien plus importante fut la chute de Palantir : -9,4 %. Peu connu du public, ce roi de l’analyse des données, considéré comme un des champions de l’usage de l’intelligence artificielle, a vu son cours de bourse… multiplié par 5 en un an à peine et par 17 en cinq ans.
Pas de panique donc : il est normal que certains prennent leurs bénéfices. Il reste qu’un certain malaise se fait jour dans le compartiment technologique et que plusieurs spécialistes lancent des avertissements. Au premier rang desquels Sam Altman, le patron d’Open AI et véritable pape de l’intelligence artificielle (IA), qui avertit que ce secteur est en partie devenu une bulle. Difficile de rester indifférent à un tel propos !
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