Ahmed al-Charaa, président intérimaire de la Syrie, sera reçu ce mercredi à l’Élysée par Emmanuel Macron. Une visite hautement sensible, qui suscite de vives inquiétudes au sein des services de renseignement occidentaux, notamment américains.
Connu autrefois sous le nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani, Ahmed al-Charaa est l’actuel chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie. Il a également dirigé le Front al-Nosra, une organisation classée comme terroriste par les Nations Unies. Officiellement, il affirme avoir rompu avec son passé djihadiste. Une position loin de convaincre les services de renseignement américains, selon une note confidentielle citée par Europe 1.
Une venue sous haute tension
En dépit de son passé, al-Charaa a bénéficié d’une dérogation exceptionnelle des Nations Unies lui permettant de voyager jusqu’à Paris. Mais sa présence sur le sol français provoque de fortes réticences dans les sphères diplomatiques et sécuritaires.
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