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L’islamisme, ennemi intérieur de la démocratie (Carte Blanche)

par Contribution Externe

À l’heure où la sécurité européenne s’invite dans tous les débats, la menace de l’islamisme s’impose comme le principal défi pour la stabilité du continent. Son infiltration dans le tissu social, culturel et politique des États européens rend sa lutte plus complexe et urgente que jamais. Une carte blanche d’Alain Schenkels, chef d’entreprise.

L’islamisme est un phénomène profond, qui s’est implanté dans la société européenne en profitant de ses libertés. Les organisations telles que les Frères musulmans privilégient une stratégie d’entrisme, investissant éducation, culture, associations et même politique pour influencer les normes et les valeurs.

À Bruxelles, des rapports récents révèlent l’influence de plusieurs associations liées aux Frères musulmans sur la vie locale. Elles exercent même un contrôle sur certaines communes, avec la complicité d’élus et d’acteurs locaux. Cette infiltration progressive vise à imposer des codes et des valeurs en contradiction avec la laïcité et la démocratie.

L’islamisme, une menace interne et globale

Le djihadisme européen, porté aussi bien par des « combattants étrangers » que par des nationaux radicalisés, illustre une menace ancrée au cœur de la société. Des milliers d’Européens ont combattu en Syrie ou en Irak. Beaucoup sont revenus avec une idéologie violente et une expérience terroriste.

La radicalisation concerne aussi des jeunes, souvent nés en Europe, qui rejettent la société qui les a vus naître, favorisant des valeurs communautaristes, radicales et violentes, prônant parfois la sharia, ce au détriment du vivre-ensemble.

L’islamisme dépasse les frontières européennes, c’est un phénomène global, dont les ramifications touchent l’ensemble du monde occidental. Les attentats montrent une menace terroriste omniprésente et les réseaux sociaux, mosquées, associations et lieux d’enseignement servent de relais à la propagande et au recrutement. Il agit de l’intérieur, s’immisçant dans le quotidien des citoyens, dans les écoles, les quartiers, les administrations et les médias. Il profite des failles de l’intégration, de la radicalisation en ligne et de la complaisance de « collabos » locaux pour étendre son influence.

Le livre « Allah n’a rien à faire dans ma classe » de Jean-Pierre Martin et Laurence D’Hondt est édifiant. Il démontre la montée de l’islamisme dans nos écoles, où les enfants, dès leur plus jeune âge, sont directement visés. Les enseignements de ce livre peuvent être transposés, s’appliquant à l’ensemble de la société, l’islamisme menace directement notre démocratie et nos vies.

L’importation du conflit israélo-palestinien est un poison pour la cohésion européenne

La gauche et l’extrême gauche, en faisant de la cause palestinienne un étendard militant, contribue à importer les tensions du Proche-Orient sur le continent. La France insoumise refuse systématiquement de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, tout comme les partis d’extrême gauche en Belgique, alimentant l’antisémitisme. Cette posture vante la « résistance héroïque » du Hamas, elle légitime indirectement des violences incompatibles avec nos valeurs démocratiques.

En Belgique, des figures socialistes instrumentalisent les marches pro-palestiniennes, provoquant des clivages communautaires, les conséquences sont palpables avec la montée des actes antisémites et la polarisation de l’opinion. Ce phénomène inquiétant sape les fondements de notre société.

Agir avant qu’il ne soit trop tard

Il est impératif d’agir rapidement et avec détermination. Les mesures répressives ne suffisent pas. Il faut renforcer la surveillance des associations islamiques, contrôler les financements étrangers, lutter contre la désinformation et la propagande radicale, limiter l’immigration et le regroupement familial.

À l’heure actuelle, l’islamisme représente le principal risque pour la sécurité, la cohésion sociale et les valeurs démocratiques, tant en Europe que dans le reste du monde. Demain, il pourrait être trop tard pour réagir efficacement. L’Europe et le monde doivent donc se mobiliser, sans complaisance ni naïveté, pour préserver leur avenir avec une Justice valorisée et des condamnations exemplaires.

L’écrivain Herman Brusselmans, qui a déclaré : « J’ai envie d’enfoncer un couteau pointu dans la gorge de chaque personne juive que je rencontre », a été acquitté le 11 mars dernier par le tribunal correctionnel de Gand au nom de la liberté d’expression.  Le 9 juin à Saint-Gilles, une manifestation publique pro-palestinienne a eu lieu, au cours de laquelle des scènes faisant référence au massacre du 7 octobre 2023 ont été représentées, sans intervention des autorités. 

Comment en sommes-nous arrivés là ? Il nous faut une justice ferme, qui condamne sévèrement tout propos et acte islamiste ou antisémite. L’heure est grave. Il est déjà très tard pour agir. N’attendons pas qu’il soit trop tard, nos libertés et notre démocratie sont en jeu.

Alain Schenkels, chef d’entreprise

(Photo : Alexis Jumeau/ABACAPRESS.COM)

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