L’institution a critiqué les manquement de la Péninsule dans la lutte contre la corruption de ses hauts dirigeants, alors que le premier ministre Pedro Sanchez est touché par une série d’affaires nébuleuses en ce registre, touchant son entourage direct et indirect.
Le Groupe d’États contre la corruption (Gréco), qui rassemble sous son ombrelle une cinquantaine de pays, déplore « l’absence d’une action déterminée et de résultats concrets concernant les recommandations relatives aux hautes fonctions de l’exécutif du gouvernement central ». Le « Gréco », qui fait partie intégrante du Conseil de l’Europe, estime que « des améliorations sont proposées » mais que « (des) initiatives restent à mettre en œuvre ». Le Bureau des conflits d’intérêts « n’est toujours pas véritablement indépendant et ne dispose pas de son propre budget », estime l’organe.
Depuis des mois, les enquêtes judicaires visant le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez semblent se multiplier. Ce dernier a en réaction présenté le 9 juillet un plan anti-corruption au Parlement.
À noter que ni la gauche ni la droite n’échappent à une vague de scandales en la matière : dans le premier camp, l’ex-numéro trois du Parti socialiste espagnol (PSOE), Santos Cerdan, a été placé en détention provisoire, tandis qu’à droite, une trentaine de personnes du parti populaire ont été mis en examen dernièrement.
Maxence Dozin
(Photo A. Pérez Meca / Europa Press)