Eyal Zamir résiste aux pressions du premier ministre israélien visant à réoccuper totalement le bande de Gaza, abandonnée en 2005. Donald Trump lui-même, semble pousser dans le même sens.
Censée être garante d’une certaine neutralité, l’armée israélienne ne cache plus ses désaccords avec le pouvoir politique. Le général Eyal Zamir, chef d’état-major depuis mars, s’oppose ouvertement à l’idée, évoquée par plusieurs proches de Benyamin Netanyahou, de réoccuper l’ensemble de la bande de Gaza. Une opération qui impliquerait la prise de la ville de Gaza et de plusieurs camps de réfugiés du sud, où Tsahal estime que le Hamas retient encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.
Une chose est sûre : l’opération terrestre dite des « Chariots de Guideon », lancée fin mai, n’a pas permis de faire plier le Hamas ni d’aboutir à un accord sur un cessez-le-feu de 60 jours et la libération des otages.
Jusqu’à présent, l’armée avait évité de lancer des offensives de grande ampleur dans ces zones sensibles. Le cabinet de sécurité doit prochainement se prononcer sur cette offensive, qui pourrait être soumise au vote dans les jours à venir. Une chose est sûre : l’opération terrestre dite des « Chariots de Guideon », lancée fin mai, n’a pas permis de faire plier le Hamas ni d’aboutir à un accord sur un cessez-le-feu de 60 jours et la libération des otages.
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