En l’espace de quelques heures, le Conseil constitutionnel a infligé deux camouflets au pouvoir législatif : la censure de la loi Duplomb sur l’agriculture, puis celle sur la rétention prolongée des étrangers condamnés pour crimes graves, loi auquel tenait beaucoup le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Une double décision qui confirme, selon de nombreux élus de droite, l’émergence d’un véritable pouvoir parallèle : celui des juges.
C’est un coup de tonnerre politique, en France. Ce jeudi 7 août, le Conseil constitutionnel a retoqué deux textes phares adoptés par le Parlement. Une loi qui permettait l’allongement jusqu’à 210 jours de la rétention administrative pour les étrangers dangereux, et la loi Duplomb, censée renforcer la souveraineté alimentaire et simplifier les normes pour les agriculteurs français.
Dans un climat où l’immigration et le monde agricole cristallisent les tensions, cette double censure sonne comme un affront. Et elle a immédiatement suscité un tir de barrage de la part de la droite et des souverainistes.
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