Il faut redonner au citoyen le pouvoir de décider qui est élu, et donc faire en sorte que chaque place sur une liste électorale soit une place éligible. C’est ce qu’affirment plusieurs responsables flamands. En théorie, cela réduirait l’influence des directions de parti.
Dans le système électoral fédéral belge, il existe à la fois des votes de préférence et des votes en case de tête à effet dévolutif. Ces derniers faussent l’ordre des élus, ce qui suscite des critiques depuis des décennies. À son apogée en tant que libéral réformateur, Guy Verhofstadt (Open-Vld) a souvent fustigé ce mécanisme, mais ses attaques – comme celles contre le système des piliers, les syndicats ou les mutualités – se sont tues une fois devenu Premier ministre.
Beaucoup d’électeurs considèrent néanmoins le vote en case de tête comme un système injuste. Il faut y ajouter le mécanisme des listes de suppléants : des élus devenus ministres ou ayant accepté une autre fonction sont remplacés par des personnes qui, bien souvent, ont obtenu moins de voix que certains non-élus de la liste principale.
Un système de vote contesté…
En Wallonie, les votes en case de tête à effet dévolutif ont déjà été supprimés pour les élections communales et provinciales. Pour les scrutins fédéraux, régionaux et européens, il n’y avait pas de majorité en Belgique francophone. Un projet de décret spécial avait été préparé au Parlement wallon mais a échoué faute de la majorité des deux tiers.
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