La décision de la maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, de déprogrammer Raphaël Enthoven du festival Le Livre dans la boucle pour un tweet jugé polémique a déclenché une tempête dans le monde littéraire français. Et heureusement : cette levée de boucliers des écrivains comme Joann Sfar, Jacques Expert, David Foenkinos ou encore Frédéric Boyer, est un salutaire rappel que la littérature n’a pas vocation à être sous tutelle politique. Surtout : la maire a changé d’avis et reprogrammé le philosophe.
Que disait ce fameux tweet ? Enthoven affirmait le 15 août : « Il n’y a AUCUN journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d’otages avec une carte de presse. » Une phrase excessive, mais pas totalement éloignée de la réalité : il est établi que le Hamas infiltre ses combattants parmi les reporters et qu’une partie des “journalistes” locaux sert directement la propagande du mouvement terroriste. Certains journalistes avaient été prévenus du massacre du 7 octobre et l’ont couvert “embedded” par le Hamas.
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