Présentée comme une révolution pour « faire payer les riches », la fameuse « taxe Zucman » – ce projet d’imposition mondiale des milliardaires défendu par l’économiste Gabriel Zucman – s’impose désormais dans le débat public européen. Mais derrière la communication séduisante se cache un dispositif aux effets pervers, qui risque moins de remplir les caisses des États que d’appauvrir nos économies.
Le principe est simple en apparence : taxer systématiquement les grandes fortunes à hauteur de 2 % de leur patrimoine, où qu’elles résident, afin de lutter contre l’évasion fiscale et de financer la transition écologique ou sociale. Une idée qui flatte l’opinion dans un contexte de crise budgétaire. Mais à y regarder de plus près, la mesure ressemble surtout à un impôt punitif, reposant sur une vision quasi-moralisatrice de la richesse.
Car déjà, les très grandes fortunes sont souvent lourdement imposées sur leurs revenus, sur leurs plus-values, sur leurs successions. Instaurer une taxe patrimoniale mondiale revient à frapper encore et toujours les mêmes contribuables, avec un risque majeur : l’exil massif des capitaux vers des zones plus accueillantes.
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