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Quand l’idéologie étouffe la vérité (Carte blanche)

par Contribution Externe

Une carte blanche de Melissa Amirkhizy – Conseillère communale MR à Ganshoren

Ce qui se passe aujourd’hui dans nos rues n’est pas un accident. C’est le fruit amer de décennies d’aveuglement, nourri par l’extrême gauche et ses complices islamo-gauchistes. Partout où ils avancent, le même poison se répand : la haine, la manipulation, la violence maquillée en vertu. L’histoire nous a déjà prévenus : du goulag soviétique aux révolutions sanglantes d’Asie et d’Amérique latine, chaque fois que ces idéologies radicales se sont enracinées, elles ont étouffé la vérité, assassiné la liberté et broyé des millions de vies.

Le cas de l’Iran en est l’illustration tragique. Dans les années 1970, les Moudjahidines du peuple se présentaient comme les porteurs d’une révolution de justice. Derrière leurs slogans « progressistes » se cachaient en réalité l’endoctrinement, le culte du chef, la terreur. Comme ailleurs, le même schéma : quand l’idéologie écrase l’humain, le résultat n’est jamais la liberté, mais la dictature et le sang.

Et aujourd’hui encore, l’extrême gauche utilise la cause palestinienne comme une arme. Non pas pour sauver des vies, mais pour alimenter son récit idéologique. La souffrance des innocents devient pour eux un décor, un bouclier cynique derrière lequel ils imposent leur vision totalitaire, trop souvent mâtinée d’un antisémitisme masqué. Car si leur combat était réellement celui de la paix et de la justice, pourquoi détournent-ils le regard des otages du Hamas ? Pourquoi ce silence complice face aux milliards versés par le Qatar ou l’Iran pour financer la terreur ? Pourquoi cette indignation sélective, qui préfère hurler contre Israël plutôt que condamner les tueurs qui massacrent, violent et utilisent des enfants comme armes de guerre ?

Mais le plus inquiétant est peut-être ce que nous voyons dans nos propres écoles et universités. Ces lieux devraient être des sanctuaires de savoir, des espaces où nos enfants apprennent à penser par eux-mêmes, à débattre, à douter, à chercher la vérité. Au lieu de cela, ils deviennent trop souvent des terrains d’influence idéologique, où une seule vision du monde tente de s’imposer. Nos enfants ne sont pas des cobayes, pas des sujets d’expérimentation. Une école n’est pas un laboratoire politique : c’est un lieu d’apprentissage, un espace de liberté où chaque esprit doit pouvoir s’épanouir sans contrainte. Nos écoles doivent rester neutres. C’est une condition essentielle pour que nos enfants grandissent dans un climat de liberté intellectuelle, loin des manipulations partisanes.

Pendant ce temps, ici même en Europe, nos rues deviennent des zones de non-droit. À Bruxelles, 57 fusillades depuis le début de l’année. Des agressions au couteau en hausse constante. Nos forces de l’ordre sont déjà à bout, mais elles doivent encore perdre leur temps à contenir des « manifestations » d’Antifa dont les méthodes ressemblent davantage aux milices fascistes qu’ils prétendent combattre. Voilà le paradoxe : ceux qui s’érigent en défenseurs de la liberté sont devenus les chiens de garde d’une idéologie autoritaire.

De Moscou à Téhéran, l’histoire nous a enseigné une leçon douloureuse : quand on laisse les extrêmes prospérer, ils finissent toujours par transformer les cris de liberté en cris d’agonie. Aujourd’hui, nous avons le choix : céder aux manipulateurs qui instrumentalisent la souffrance des enfants de Gaza pour nourrir leur idéologie, ou défendre réellement la paix, la justice et la vérité, en refusant de pactiser avec le terrorisme et la tyrannie.

Il est temps d’arracher les masques. Derrière les slogans, derrière les pancartes prétendument « humanistes », il n’y a que cynisme, calcul et mépris des victimes. La véritable dignité, la véritable justice, ce n’est pas de détourner le regard, mais de dire clairement : assez.

Melissa Amirkhizy – Conseillère communale MR à Ganshoren

(Photo Melissa Amirkhizy)

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