Paul Magnette, président du PS, a déclaré dans Le Soir ce week-end qu’il était « incontestable » que « l’extrême droite (était) en train de s’organiser au sein du MR ». M. Magnette appelle d’ailleurs les autres partis démocratiques francophones à se réunir pour ce pencher sur cette question et la nécessite d’un « cordon sanitaire ». Le MR, d’après Le Soir, devrait refuser l’invitation. 21 news a recueilli à ce propos la réaction de Georges Dallemagne (Les Engagés).
21 News : Paul Magnette a récemment lancé un appel à s’unir contre l’extrême droite. Comment percevez-vous cette initiative ?
Georges Dallemagne : Cette invitation me sidère. Elle illustre une dérive constante, mais désormais très claire, du PS. Paul Magnette prétend vouloir lutter contre l’extrême droite, mais il contribue en réalité à radicaliser l’espace public. Il appelle à un front démocratique contre une extrême droite qui, objectivement, n’a aujourd’hui quasiment aucune représentation dans les assemblées du sud du pays. Et, paradoxalement, il s’allie avec une extrême gauche dont j’ai pu constater les dérives : une opposition populiste, irresponsable, parfois teintée d’islamisme.
Je me souviens par exemple d’une interview où Raoul Hedebouw expliquait que voir des fillettes voilées de huit ou neuf ans ne le dérangeait pas. Sur le plan international, cette même extrême gauche refuse de défendre l’Ukraine, ne condamne jamais la répression contre les Ouïgours et promeut des positions que je considère dangereuses pour nos libertés. Le PS a longtemps été un parti de responsabilité. Le voir s’aligner sur ce terrain radicalisé est inquiétant.
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