Bank of America, deuxième plus importante institution bancaire des États-Unis, estime que les actions européennes devraient perdre 16% de leur valeur en 2026. Elle pointe notamment un ralentissement de la croissance économique qu’elle estime que le marché sous-estime tandis que la hausse de productivité est selon elle surestimée. Koen De Leus (BNP Paribas-Fortis) voit les choses différemment.
21News : Que pensez-vous des prédictions de Bank of America, qui estime donc que les places européennes vont fortement ralentir en 2026 ?
Koen De Leus : Nous sommes de notre côté plutôt positifs, même s’il y a des problèmes qui se présentent, notamment au niveau de la France, au niveau de l’instabilité politique. Pour le reste, nous estimons que les valorisations des entreprises sont bien moins élevées en Europe, alors qu’aux États-Unis, elle le sont beaucoup plus, en particulier par rapport au passé, et ce, notamment, dans le domaine de la technologie, mais pas seulement.
21News : Cela vous laisse-t-il à penser que le risque de bulle spéculative est généralisé outre-Atlantique ?
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