Dans le cadre du podcast « En Toute Liberté » de 21News, Louis Sarkozy interroge l’ancien Premier ministre français Manuel Valls. L’occasion d’aborder de nombreuses questions d’actualité comme la crise politique en France, sa vision du projet européen, l’éventuelle démission ou non du président Emmanuel Macron, le travail accompli dans les territoires d’outre-mer depuis sa nomination au ministère, ses souvenirs des attentats contre Charlie Hebdo et son attention aux victimes. Ou encore la question de l’efficacité du « front républicain » face au RN et les probabilités, pour le parti de Marine Le Pen, d’accéder au pouvoir.
Sur les attentats islamistes qui ont secoué la France, notamment ceux contre Charlie Hebdo, Manuel Valls confie :
« Je me rappellerai toujours comme si c’était hier. J’étais en train de faire une conférence de presse sur les intermittents du spectacle, avec la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Nous savions que nous pouvions à tout moment être frappés. Les attentats, ça change votre manière de gouverner, ça change le sens des priorités. Tout est important : l’école, le social, l’éducation, la culture, évidemment, mais là, on joue la vie et la mort de compatriotes. On sait que cette menace, ce ne sont pas uniquement des groupes terroristes qui peuvent nous frapper de l’extérieur, mais qu’elle existe parmi nous, parmi la population, parmi nos populations, notamment dans les quartiers populaires. Une partie de la jeunesse issue de la culture arabo-musulmane s’est radicalisée et peut frapper chez nous comme dans tous les autres pays. »
« (Il faut que) le PS gagne son bras de fer vis-à-vis de la France insoumise et d’une partie des écologistes qui sont attirés par les théories de Jean-Luc Mélenchon. C’est important pour la gauche française. »
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