Après plusieurs jours de tension, les négociations budgétaires bruxelloises semblent retrouver un peu de calme, annonce La Libre Belgique. Le formateur David Leisterh (MR) a remis jeudi sa note budgétaire aux six partis impliqués et attend leurs réactions ce dimanche. « L’espoir est plus grand aujourd’hui qu’hier », a confié Frédéric De Gucht (Open VLD), qui menaçait encore récemment de quitter la table.
L’ambiance avait viré à l’orage en début de semaine entre libéraux (MR et Open VLD) et partenaires de gauche (PS et Groen). David Leisterh a dû désamorcer plusieurs affrontements idéologiques, notamment entre De Gucht, Elke Van den Brandt et Ahmed Laaouej. Mais c’est la personnalité du président du MR, Georges-Louis Bouchez, qui a cristallisé les crispations, d’après La Libre. « Quand Bouchez parle de Bruxelles, on dirait qu’il décrit le Mordor, » ironise une source politique citée par le journal. « Il appelle les autres négociateurs “vous, les Bruxellois”, alors qu’on fait un budget avec lui… »
Le nouveau tableau budgétaire présenté par Leisterh serait davantage tourné vers le compromis. L’objectif reste d’atteindre un effort global d’un milliard d’euros d’ici 2029, dont 750 millions d’économies sèches. Celles-ci passeraient notamment par la rationalisation et la fusion d’administrations, mais le PS a fixé une ligne rouge : pas de licenciements dans le secteur public. Laaouej accepterait en revanche un moratoire prolongé sur les embauches.
Autres pistes sur la table : vente d’actifs régionaux (logements, terrains), réduction des subsides facultatifs et des frais du musée Kanal, hausse de certains tarifs de la Stib. Les investissements en mobilité seraient revus à la baisse, avec des projets de trams ou bus supprimés. Le sort du métro 3 reste incertain.
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