C’est ce qu’on appelle une reconversion en douceur. L’ancien Premier ministre Alexander De Croo, battu dans les urnes et désormais en quête d’avenir politique, va s’envoler vers New York pour prendre la direction du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Une sorte d’“outplacement” diplomatique à très haut niveau, offert par Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, qui a proposé son nom pour succéder à l’Allemand Achim Steiner.
La nomination devrait être une formalité : il ne reste qu’à passer par le conseil d’administration du PNUD, puis par l’Assemblée générale des Nations unies. À ce poste prestigieux, De Croo deviendra sous-secrétaire général des Nations unies et vice-président du Groupe du développement durable, coordonnant l’ensemble des agences onusiennes actives sur le terrain. Bref, un fauteuil doré, après les secousses politiques de la scène belge.
Le PNUD, basé à New York, est la plus grande agence opérationnelle du système onusien, avec 23.000 collaborateurs et un budget de 5 milliards de dollars. Sa mission : réduire la pauvreté, combattre les inégalités, renforcer la gouvernance et la résilience climatique. Un programme parfait pour un ancien Premier ministre désireux de se redonner une stature internationale.
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