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Marine Tondelier officialise sa candidature à la présidentielle de 2027

par Rédaction

Marine Tondelier se lance. Dans un entretien au Nouvel Obs, la secrétaire nationale des Écologistes annonce sa « candidature officielle à l’élection présidentielle » de 2027. Un choix qu’elle présente comme « un acte d’amour pour la France, parce qu’on ne peut pas aimer son pays et accepter qu’il s’abîme ainsi ». Elle dit refuser de voir la nation « coincée entre le cynisme d’un pouvoir déconnecté et la colère d’un peuple désespéré », relate Le Figaro.

À la tête d’EELV depuis 2022, Tondelier prend un risque : son camp ne dépasse jamais 5 % dans les sondages et n’a récolté que 4,63 % en 2022. « Rien ne sera simple, mais j’y mettrai tout ce que j’ai », affirme-t-elle. « Je ne partage pas les codes d’un monde politique qui s’effondre. Je suis une femme, jeune, écologiste, issue du bassin minier du Pas-de-Calais : il me faudra me battre deux fois plus, mais j’y suis prête. »

Convaincue que le « soutien populaire » aux idées écologistes est « massif », elle veut le transformer en dynamique politique. Son projet, encore en construction, prévoit « des investissements dans les services publics » et un appui à « l’économie sociale et solidaire » pour « faire reculer » un capitalisme qu’elle juge « toxique ».

Avant de figurer sur la ligne de départ, Tondelier devra obtenir l’aval des adhérents d’EELV lors d’un vote interne début décembre, puis espérer participer à une éventuelle primaire de la gauche d’ici fin 2026. François Ruffin et Clémentine Autain sont déjà en lice.

« La condition de la victoire, c’est une candidature dans laquelle un maximum d’électeurs de gauche se retrouvent », plaide Tondelier, qui déplore le refus de Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon, les mieux placés dans les sondages, de participer à une telle primaire : « Ils vont s’anéantir dans un bras de fer qui mènera à une seule chose : l’absence de la gauche au second tour. »

Pour tenter de les convaincre, l’écologiste leur propose « officiellement un débat ». « Où ils veulent, quand ils veulent, dans le format qu’ils veulent. L’important est qu’il ait lieu. »

La rédaction

(Photo Belgaimage)

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